Risque de transmission du VIH d’un médecin à ses patients : pour une information mesurée
Publié le |
Dans un message d’alerte sanitaire publié le 23 septembre, la Direction générale de la Santé à invité des patientes ayant eu recours à une interruption volontaire de grossesse dans des cliniques de Barcelone, où a exercé un praticien infecté par le VIH, à prendre contact avec leur médecin.
Le risque de transmission nosocomiale du VIH survient uniquement en cas d’accident d’exposition au sang. Rien ne permet de penser qu’une telle situation s’est produite. Alors le risque est infime.
Le CNS tient donc à rappeler, comme il l’a fait à plusieurs reprises depuis 1992 et dernièrement en 2004, que, par lui-même, l’exercice de la médecine par une personne vivant avec le VIH ne constitue aucunement un risque de transmission de cette infection.
Le CNS regrette que l’information légitime de la population se transforme parfois en message d’alerte dont le caractère est de nature à mettre en cause les efforts de lutte contre la stigmatisation, d’éducation et de prévention menés par l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé et les associations de lutte contre le sida.
Sur le même thème
-
L’affaire des infirmières bulgares
Le Conseil national du sida s’émeut en tant qu’instance d’avis et de conseil auprès des autorités publiques française de la…
Publié le
-
Pour Arnaud Marty-Lavauzelle
Arnaud Marty-Lavauzelle, Président de l’association AIDES de 1991 à 1998, est mort du sida dans la nuit du lundi 12 au mardi 13…
Publié le
-
Contre l’expulsion d’étrangers malades
Ce dernier mois, trois malades étrangers ont été renvoyés dans leur pays d’origine alors que les médecins inspecteurs de santé…
Publié le