Garantir la mise en œuvre du programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle
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Communiqué de presse
Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) a régulièrement souligné l’importance d’une éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS) auprès des populations jeunes, notamment dans l’Avis sur la prévention et la prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST) en 2017 et l’Avis sur la santé sexuelle des adolescentes, adolescents et jeunes adultes à l’ère du numérique en 2025. Applicable à compter de l’année scolaire 2025-2026 dans tous les établissements scolaires et décliné pour chaque niveau, le programme scolaire EVARS doit offrir un cadre cohérent et ambitieux, au service d’une politique éducative et de santé publique. Les informations dont dispose aujourd’hui le Conseil le conduisent à appeler l’attention des pouvoirs publics sur les enjeux liés à sa mise en œuvre.
Un programme fondé sur les valeurs républicaines et la prévention
Le programme EVARS permet le développement des compétences psychosociales des enfants et des jeunes, dans une approche positive, globale et respectueuse de la vie affective et sexuelle. Fondé sur les principes et valeurs de la République, parmi lesquelles l'égalité, l'accès de toutes et tous à l'éducation et la laïcité, il s'inscrit dans les engagements nationaux et internationaux de la France, parmi lesquels la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et la Stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS). Il doit constituer un levier essentiel de prévention des IST, des violences sexuelles et des discriminations, notamment à l’égard des minorités sexuelles et de genre.
Disparités, formation et ressources : un effort collectif à renforcer
Attentif depuis la rentrée scolaire aux conditions de déploiement du programme, le Conseil s’inquiète de remontées du terrain faisant état d’une application encore inégale de l’EVARS, marquée par des disparités territoriales, un manque de ressources humaines et une formation insuffisante des équipes pédagogiques, ainsi que l’intervention d’acteurs extérieurs proposant des contenus contraires aux objectifs et aux valeurs du programme. D’autre part, la capitalisation de l’expérience des acteurs associatifs, partenaires historiques de l’éducation à la sexualité, apparaît essentielle pour préserver la cohérence et l’efficacité du dispositif. Elle requiert une coordination renforcée entre les rectorats, les agences régionales de santé et les collectivités territoriales notamment, dont le rôle de financement et d’appui est déterminant.
Le CNS réaffirme donc son soutien à l’ensemble des acteurs engagés dans la mise en œuvre du programme EVARS. Il appelle toutefois à une vigilance constante quant aux conditions de déploiement du programme, afin d’en garantir l’intégrité et la conformité à ses objectifs éducatifs et de santé publique. Une application sur l’ensemble du territoire, doit être assurée dans tous les établissements scolaires, publics comme privés sous contrat, au bénéfice des enfants, des adolescentes et des adolescents et des jeunes adultes.
Contact: Laetitia Barth, Chargée de communication │ 06 59 44 16 04 │ laetitia.barth@sante.gouv.fr
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